~ Le Train des Âmes : Voyage vers l’Essence Animale ~

Le 08 Janvier 2025, un train pas comme les autres s’apprête à quitter la gare de l’Inconscient. 

Son nom : L’Essenciel. 

Il ne transporte ni bagages ni horaires, mais des cœurs ouverts, des âmes en quête, des femmes reliées par une même vibration : celle de la communication animale, de la conscience élargie, de l’amitié sacrée.

Dans la locomotive, Aurore gardienne des directions tient les commandes. Conductrice d'un monde invisible, elle ne suit pas les rails, elle les crée. Chaque pensée, chaque intention dessine le chemin. Ses yeux brillent d’une sagesse ancienne, et son souffle guide le train à travers les dimensions. Elle ne parle pas, elle ressent. Elle ne dirige pas, elle invite.

À ses côtés, les Contrôleuses.

Florence, vérifie les billets d’âme. Elle ne demande pas “où allez-vous?” mais “qui êtes-vous vraiment ?”.

Nina, elle, scanne les cœurs. Si une peur s’y cache, elle l’embrasse. Si une joie s’y niche, elle la célèbre. Ensemble, elles veillent à ce que chaque passagère soit prête à progresser sur les rails de l'invisible.

Je me trouve dans le premier wagon, assise près de la fenêtre, j'observe les paysages intérieurs. Chaque arbre qui défile est une mémoire, chaque animal croisé un messager. Je ressens les vibrations, traduis les silences, et mon carnet se remplit de dialogues invisibles.

Justine, dans le deuxième wagon, médite en compagnie d’une libellule éthérique. Elle apprend à écouter le lion qui est en elle, pour comprendre, pour accueillir, pour grandir. Sa présence est une lumière.

Dans le troisième wagon, Agathe s'apprivoise, elle rit, de joie, d'étonnement, de gratitude en devenant l'oiseau perché sur son épaule. Elle découvre que l’humour est aussi un langage sacré, que l'ours aime jouer autant qu’enseigner.

Dans les wagons suivants, les copines de formation chantent, pleurent, dansent, rêvent. Certaines communiquent avec des chevaux galactiques, d’autres avec des fourmis philosophiques. Chaque wagon est un monde, chaque femme une étoile.

Le train traverse le Tunnel des Reflets. Chacune y voit son propre visage dans les yeux d’un animal. Le miroir est brut, mais l’amour est immense.

Il s’arrête dans la Forêt des Fréquences. Là, les cœurs battent à l’unisson avec les tambours de la Terre. Les loups chantent, les baleines murmurent.

Le train s’élève au-dessus des nuages. Les wagons deviennent légers, les pensées s’épurent. Les passagères volent en rêve, guidées par l'aigle protecteur.

À la Station du Souffle, chacune croise un être qui l’attendait depuis toujours. Un animal, un guide, une mémoire. Les retrouvailles sont silencieuses mais bouleversantes.

Les femmes se regardent, se reconnaissent, se célèbrent. Elles savent désormais que l’amitié est une forme de télépathie, que l’amour est un langage universel.

Le train s’arrête, mais le voyage continue. Ils est en chacune de nous.

Nous sommes devenues les locomotives de nos propres chemins. Nous portons en nous le chant des animaux, la sagesse des liens, la joie des retrouvailles sacrées. 

~ Rencontre suspendu ~

Dans la lumière brute des montagnes de Sicile,  

Deux daims surgissent, souverains de leur royaume.  

Leurs pas s’inscrivent dans la terre,  

Mes yeux s’ancrent dans les leurs.  

Aucun mot, aucune pensée.  

Seulement le battement d’un cœur qui répond à l’autre.  

Qui s’avance vers qui ?  

Nul ne le sait.  

La rencontre se tisse dans l’invisible.  

Le silence devient langage,  

Les émotions prennent corps.  

L’observation se dissout,  

La contemplation s’élève.  

Un instant suspendu,  

Hors du temps,  

Dans l’élément le plus sauvage,  

Où l’humain et l’animal se reconnaissent,  

Se reflètent, 

Se relient.  

~ Rencontre avec les vautours ~

Dans l’immensité des montagnes basques,  

Ils sont apparus, maîtres des cieux.  

Leurs ailes déployées dessinaient l’espace,  

Et le silence devenait souffle.  

La rencontre fut hors du temps,  

Profonde, vibrante, essentielle.  

Une connexion d’âme à âme,  

Où les messages se déposaient  

Comme des pierres sacrées dans le cœur.  

Puissants et libérateurs,  

Les vautours m’ont offert la légèreté de l’air.  

Ils resteront en moi,  

Guides invisibles,  

Alliés de l’espace sauvage  

Et de la liberté intérieure.  

~ Connexion dans les profondeurs de mon être ~

Tu as laissé ton empreinte en moi,

Cette danse avec toi restera un moment suspendu, un corps à corps libérateur, une élévation d’âme à âme.

L’eau vibrait autour de nous comme une étoffe vivante, et ton souffle jaillissant à la surface, semblait porter mon propre cœur vers l’infini.

Dans la transparence des vagues, j’ai senti que le monde entier se réduisait à ce dialogue silencieux entre toi et moi.

Ce lien unique qui nous unit éclaire mes journées, caresse mes nuits.

Mon Harold, même si je sais que tu ne m'appartiens pas, cet adjectif celle notre union sans jamais vouloir t’ôter ta liberté.

Ce lien doré ne sera jamais une chaîne.

Tu restes libre, infiniment libre.

Il y a ce que tu offres au regard, et il y a les profondeurs, celles qui demeureront un secret entre toi et moi, scellé pour l’éternité.

Merci pour cette parenthèse irréelle

Merci d’avoir ouvert ton monde avec autant d’évidence

Merci d’avoir transformé ma vie à jamais.

« J’invoque la mémoire des eaux, gardiennes des passages, pour honorer cette rencontre sacrée. 

   Que ce souvenir demeure flamme et source, jusqu’à la fin des âges. » 

~ Communication Animale avec Argo ~

Argot, chien au cœur fragile,

portait depuis son enfance la peur de la laisse

et l’angoisse du coffre de la voiture.

Grâce à l’écoute profonde de la communication animale,

aux ajustements délicats des soins énergétiques,

et à la grande ouverture de conscience de ses gardiens,

il a pu déposer ce fardeau ancien.

Aujourd’hui, Argot avance plus libre,

réconcilié avec ces gestes du quotidien,

comme si la peur s’était transformée en confiance.